Le samedi 3 octobre prochain lors de la 32e édition du Supermotocross de Montréal, présenté par Coors Lights et Parts Canada, l’ENDUROCROSS fera son entrée au Stade olympique de Montréal. C’est une des disciplines les plus spectaculaires pratiquées par les professionnels de la moto hors route et elle gagne en popularité partout dans le monde depuis quelques années. L’endurocross offre des vitesses proches du motocross conventionnel, sur un parcours inspiré du trial, le coureur tentant de passer le fil d’arrivée bon premier devant ses adversaires, après s’être mesuré à de nombreux obstacles. Pratiqué généralement en terrain naturel, l’endurocross est désormais aussi présenté dans des stades sur des parcours reproduisant les conditions rencontrées à l’extérieur.
« Le fait que les Européens aient eu l’idée d’entrer l’Endurocross dans les stades est la plus belle chose qui ait pu nous arriver, de dire Guy Giroux, spécialiste québécois de la discipline. Nos courses sont généralement disputées dans les bois, loin des villes, avec une accessibilité réduite pour les spectateurs. Courir le 3 octobre prochain devant une foule comme celle du Stade olympique, c’est excitant. On va leur donner tout un spectacle ! », de promettre le vétéran coureur de Saint-Jérôme qui s’est déjà défendu en motocross lors du populaire événement montréalais.
« Guy est enthousiaste, et tous ceux qui partageront la piste avec lui lors de notre événement le sont tout autant. C’est très prometteur pour les amateurs. Non seulement l’Endurocross est particulièrement spectaculaire, mais il semble que les gars veulent en mettre plein la vue lors de leur première présence au Supermotocross de Montréal, » constate Pierre Corbeil, promoteur de l’événement.
Pour les participants, la course du Supermotocross de Montréal sera en somme l’équivalent de ce qu’ils rencontrent pendant une « spéciale » en extérieur. La « spéciale », moins longue que les boucles de 50 kilomètres du championnat canadien, réunit les principaux obstacles : les roches, les billots, l’eau et plus encore.
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En Endurocross, les coureurs doivent se mesurer aux difficultés du parcours sur des motos presque identiques à celles du motocross, sauf que les suspensions sont moins rigides et les moteurs moins puissants. Au plan physique, selon Guy Giroux, la discipline exige des bras solides, un excellent cardio et beaucoup de concentration. « En motocross, les gars établissent leur rythme et peuvent le maintenir assez bien dans les bosses et dans les virages. En Endurocross, chaque obstacle provoque une cassure dans le rythme, et il exige chaque fois une concentration maximale » explique le triple champion canadien Guy Giroux qui, après quatre courses, occupe présentement la 8e place au classement du championnat canadien, mené actuellement par le Britanno-Colombien Bobby Prochnau.
L’Endurocross : une nouveauté qui témoigne de la volonté des promoteurs du Supermotocross de Montréal de renouveler leur événement d’année en année.
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Le Supermotocross de Montréal constitue chaque année un des événements les plus populaires présentés dans la métropole et au Québec, attirant près de 50 000 spectateurs au Stade olympique. Plus de 150 coureurs du Canada, des États-Unis et d’Europe devraient se rendre à l’invitation des organisateurs pour l’édition 2009.
Les meilleures places toujours les plus convoitées et l’ensemble des billets aux prix de 10,00 $, 19,00 $, 28,00 $ et 37,50 $ sont disponibles chez Admission (www.admission.com, 514-790-1245 ou 1-800-361-4597). On peut aussi se procurer des billets chez les marchands de motos participants, aux quatre coins du Québec.
Infos supplémentaires et billetterie : www.montrealmotocross.com.