La 96e édition des FIM international 6 days of enduro (ISDE) se déroule en France, au Puy-en-Velay, du lundi 29 août au samedi 3 septembre 2022.
Les pilotes canadiens sont :
- World Trophy Team
- Philippe Chaine #70
- Tyler Medaglia (abandon)
- Jared Stock #73
- Owen McKill, #72
- Women’s Trophy Team
- Marie-Claude Boudreau #320
- Kristen Broderick #319
- Shelby Turner #321
Pour la première journée, l’équipe canadienne féminine prend la 6e place de la journée en Trophée féminin. Les femmes avaient initialement obtenu la 7e position, mais elles ont porté réclamation pour un fait de course contre Marie-Claude Boudreau et elles ont obtenu gain de cause.
On comprend mieux le sacrifice de Philippe Chainé qui avait continué l’an dernier avec une entorse et une blessure à l’œil, pour permettre à l’équipe de décrocher la fameuse septième position.
Comme tous les ans, Michel Falardeau est sur place et nous envoie son compte rendu de la journée, l’envers du décor :
C’est une vraie journée d’enduro avec une température de 30 degrés qui attire la poussière. Les coureurs sont obligés de changer leur filtre à tous les ch. (contrôle horaire).
Les montées sont nombreuses et étroites. Lorsqu’un coureur tombe, il crée un bouchon qui fait perdre jusqu’à 10 minutes à des coureurs.
Marie Claude Boudreau a perdu deux minutes comme ça (elle a pu les récupérer et apporter la 6e position à l’équipe).
La concurrente devant elle bloquait la piste et c’était impossible de remonter. Marie-Claude a dû redescendre une bonne partie de la pente pour pouvoir prendre suffisamment d’élan pour remonter.
Les Canadiennes en ont parlé après la course. Pas question de se faire ralentir par d’autres concurrentes. Mardi, elles vont être plus agressives sur les dépassements! Shelby Turner était content de sa 6e place et elle a même obtenu une deuxième position dans un spécial test. Owen Mc Kill remplace Kade Tinkler Walker dans le trophée, cependant Tyler Medaglia n’a pas pris le départ dû à une blessure au Canada avant son départ. Ce n’est pas bon pour le classement masculin, car l’absence de Tyler fait perdre trois heures par jour à l’équipe.
Il me dit avoir beaucoup de peine de ne pas rouler spécialement parce que tous les coureurs apprécient le parcours.
La dernière fois que j’ai vu Philippe Chaîné éprouver autant de plaisir à rouler, car les pistes sont variées, techniques, mais roulantes, c’était en 2015 en Slovaquie.
Marie Claude se félicite d’avoir pratiqué l’enduro extrême en Colombie-Britannique, car elle met toutes ses capacités à contribution pour franchir les belles montagnes d’Auvergne.
Je suis impressionné par le travail de l’organisation. Les emplacements aux C.H. sont marqués au nom des équipes, bien limitées et faciles à trouver. Je suis aussi surpris par le nombre de spectateurs, il y a du monde partout. Cela me rappelle les années 80.
Photo principale : Philippe Chainé dans la mire des photographes.