Oh ! Je vous rassure immédiatement, je ne vous présente pas ici un répertoire de recettes ou un reportage sur les valeurs nutritionnelles (ouf!). Je vous fais plutôt partager mes préférences et mes choix alimentaires lors d’escapades à moto. Car à moto, il est important de choisir et de doser ce que l’on consomme (solides et liquides) afin d’optimiser notre aventure sur deux roues. Les conséquences de ce que l’on mange, de ce que l’on boit, peuvent parfois s’avérer fâcheuses, voire même désastreuses… Conduire une moto, vous le savez, nécessite un bon état physique et mental. En étant continuellement sollicités par les dangers potentiels, nous devons être alertes et à l’affût de tout.
Un peu comme le randonneur, le motocycliste bénéficie d’un espace assez restreint pour transporter nourriture et boissons. Ayant l’avantage de pouvoir s’arrêter régulièrement à ces oasis que l’on appelle « stations d’essence », il y trouve de tout, presque tout le temps. Il s’agit encore une fois de savoir choisir.
Je traine toujours un sac isothermique (avec l’intérieur en polyéthylène). Il se plie facilement, est peu encombrant et très pratique pour transporter des aliments qui peuvent s’altérer à la chaleur ou qui se consomment froid. Pour quelques heures, il remplit bien ses fonctions. Je ne mange et ne bois pas trop lors des repas précédant la route : je me réserve plutôt un bon repas pour le souper! Manger trop signifie une digestion qui parfois nous fait « flirter » avec la somnolence et à moto, ce n’est pas génial. Boire trop incite à des « pauses-pipi » fréquentes…
Le plus important : je m’hydrate, surtout en période de chaleur. J’ai toujours de l’eau disponible (gourde dorsale, dans laquelle j’ai pris soin d’ajouter de la glace avant de partir) et j’en bois peu à la fois mais régulièrement. Même si l’eau devient chaude, mieux vaut en boire que de s’abstenir et ainsi de se déshydrater. S’il fait très chaud ou si je sens ma pression baisser (étourdissements, faiblesses), je grignote alors des aliments salés. Le sel retarde la déshydratation et aide à remonter ma pression artérielle.
MES REPAS
Mon petit-déjeuner : il se doit d’être protéiné afin de me soutenir jusqu’à l’heure du lunch (bagel au fromage à la crème, rôties au beurre d’arachide ou un yogourt avec granola, accompagné d’un petit jus d’orange).
Mon diner : quand je suis seule ou avec un(e) partenaire de route, souvent j’arrête à la station d’essence, je fais le plein et en profite pour faire la pause. Mes achats : un bâtonnet de fromage, un bâtonnet de peppéroni (ou du boeuf Jerky) et un jus de tomate ou de légumes. Lors des voyages en groupe, je privilégie plutôt une pause au resto, où la convivialité et souvent la gastronomie locale sont de mise. Dans ce cas, je choisis un repas léger ou un plus généreux à partager.
Mes collations si besoin : barre granola, noix, fromage.
Mon souper : c’est maintenant le temps d’une bonne bouffe et d’un (ou deux) verre de vin. LA LISTE
La liste proposée ici comprend des produits secs et d’autres aliments qui se conservent au moins quelques jours sans se détériorer. Adaptez-la selon vos besoins et tenez évidemment compte de votre état de santé.
- Les noix – Une dizaine d’amandes, par exemple, me soutiennent quelques heures. Même si une envie de sucre se fait sentir, je privilégie les barres de chocolat avec des arachides ou des amandes.
- Fruits – Les bananes se transportent plutôt bien dans les bagages. Souvent disponibles lors des petits-déjeuners au motel et dans les stations d’essence, j’en réserve souvent une pour la route. Excellente source de potassium, elle est bonne pour mon cœur et mes muscles.
- Légumes – Dans mon cas, sur la route, le V-8 ou le jus de tomate fait le travail! Je me reprends au souper pour la variété.
- Viandes séchées – Les bâtonnets de peppéroni. Oui, ils sont gras et très salés. Mais lors de mes escapades en période de grande chaleur, le sel contribue à la rétention d’eau, donc participe (avec ma gourde d’eau dorsale) à éviter la déshydratation. Protéinés, ils se conservent bien sans réfrigération. Pour une option moins grasse, le boeuf Jerky représente une excellente alternative.
- Fromages – Pour ceux qui me connaissent, je suis Miss Fromage! J’adore tous les fromages et ils font partie de mon quotidien. Il en existe de nombreuses variétés, et beaucoup d’entre eux, comme les pâtes fermes, voyagent quelques jours sans se détériorer.
Si la fatigue me prend, je bois occasionnellement un 5-hour Energy, cette petite boisson énergétique de quelques millilitres. Vendues dans presque toutes les stations d’essence, elles ne sont pas « top » pour la santé, mais parfois, cela peut m’éviter de somnoler au guidon de ma moto… Leur miniformat a l’avantage de ne pas remplir ma vessie à outrance.
J’évite les boissons gazeuses, et les eaux pétillantes, surtout pour les routes en altitude. Disons que ça ne fait pas bon ménage dans le bedon… Bref, je n’ai jamais l’estomac vide, ni trop plein, j’évite les excès, je m’hydrate et je profite ainsi de ma journée au MAXIMUM! Bonne route!