Autrefois je pratiquais le kayak de mer : je possédais un beau kayak en fibre de verre, léger (25 kg) mais qui mesurait un peu plus de cinq mètres! Malgré son poids, somme toute plus qu’acceptable, j’étais incapable de l’installer seule sur le toit de ma voiture en raison de sa longueur. Bien que ce merveilleux sport se pratique très bien en solitaire, je dépendais des autres! C’est alors que j’ai troqué mon kayak pour une moto…
L’avantage de la moto! Elle est là, nous attend, ne reste qu’à l’enfourcher, à mettre le contact, et c’est parti! Nul besoin d’attendre autrui pour de courtes ou de plus longues randonnées!
Voyager à moto en solo
Ahh! Comme c’est bon parfois de se retrouver sur sa monture, seul (ou seule) devant l’open road et ainsi sillonner la route, à notre rythme, sans pression. Il s’agit ici de suivre nos rêves et non nos peurs. Évidemment, le principal désavantage est le coût d’hébergement. Par contre, nul besoin de réserver une chambre longtemps d’avance quand on roule seul (exception faite des périodes de haute saison ou d’événements majeurs dans la région visitée), on trouve toujours! Rien ne vous empêche de réserver le matin, votre motel de destination du jour!
Perso, je trouve également dommage de ne pouvoir partager les découvertes du moment ou les beautés de la nature avec un ami… J’aime m’exclamer haut et fort (parfois avec une petite danse d’accompagnement!) quand je me retrouve devant un paysage époustouflant! Quand on est deux, ça passe. Seul, on a l’air bizarre un peu, alors je reste calme et me retiens! Ha! Ha! Ha! Heureusement les médias sociaux nous permettent de faire partager notre bonheur à la communauté! Rouler en solo présente principalement ces avantages : vous allez où vous voulez et surtout, à votre rythme! Et puis, on n’est jamais vraiment seul lorsqu’on voyage à moto. Partout, les gens curieux et intéressés viennent à nous naturellement!
Lors de ces voyages, on apprend à se connaitre et parfois à dépasser nos limites, puis on réalise qu’on est plus fort qu’on ne le pense. On devient de meilleurs êtres humains. C’est comme une quête, une démarche personnelle, avec des buts à atteindre sur une route parsemée de spontanéité et de rencontres.
Voyager en solitaire demande un peu plus de préparation. Avisez vos proches de votre parcours, demeurez en contact avec un ami, restez sur les sentiers battus, évitez les situations extrêmes (chaleur, froid, neige, hors route) et surtout, appréciez et captez le moment.
Voyager en petit groupe (2 à 4)
Le voyage amical par excellence! Vous et quelques amis avez un projet commun de voyage? Après une ou deux rencontres, vous aurez déterminé votre capitaine de route et responsable de l’organisation (itinéraire, hébergement, recherche, etc.). Établissez votre horaire type d’une journée : heures de départ, d’arrivée, les repas, etc. Après les rencontres de groupe et les discussions, choisissez préférablement un seul chef afin d’éviter les conflits.
Plus sécuritaires et plaisants, ces voyages en petits groupes permettent de partager les frais, et souvent les talents de chacun y sont mis à profit. En cas de pépin, vous n’êtes pas seul. Ces voyages s’avèrent souvent créateurs d’anecdotes et de merveilleux souvenirs. Prenez soin de bien choisir vos partenaires de voyage!
Voyager en grand groupe (8 et plus)
Je privilégie les groupes de 8 à 10 motocyclistes (pas plus) accompagnés, pour plusieurs raisons : la sécurité, le temps passé aux arrêts ou aux lunchs, les imprévus, l’unité et la convivialité. Grâce à l’accompagnateur ou l’accompagnatrice, vous découvrirez des endroits que vous n’auriez même pas imaginés, vous vous sentirez en sécurité, aucune barrière de langue le cas échéant, vous serez encadrés et surtout, vous aurez beaucoup de plaisir! Bien sûr cela demande parfois de l’ouverture, mais ça devient tellement enrichissant. Ces groupes permettent de belles rencontres où des amitiés naissent et les souvenirs demeurent gravés à jamais.
Un voyage à moto, que l’on soit seul ou en groupe, c’est une aventure! Certains imprévus nous forcent parfois à planifier rapidement un plan B. Par exemple un feu de forêt, des inondations subites empêchant la circulation (dans les zones plus désertiques), un bris mécanique, etc.
Mais… voyager à moto, n’est-ce pas la plus belle façon de parcourir le monde!?
Bravo. Beau texte.
Je roule en solo. Pas de stress à mon rytme et je devore la route et le paysage !!!
Longue vie au passionné de moto !!!
God Bless U.