Un ami me disait récemment que c’est au mois d’octobre qu’on reconnaît les vrais motocyclistes. Ceux qui n’ont pas peur de rouler quand il fait froid et que la météo n’est pas clémente. C’est un peu vrai, mais je dois mettre un bémol sur cette affirmation. Pour moi, peu importe que l’on fasse 50 ou 50 000 km par été, aussitôt que l’on a une moto, on est motocycliste. Je ne fais pas de racisme; j’inclus même les Spyder.
Car pour moi, l’essentiel c’est de connaître le sentiment que l’on ressent lorsqu’on se laisse bercer par le doux ronronnement d’un moteur de moto, que l’on sent le vent sur son visage, les effluves des campagnes et que l’on met sa moto en angle dans un virage. Toutes ces expériences qui font que l’on goûte pleinement le moment présent, que l’on roule entre amis ou en solo et que l’on ne se concentre que sur le pilotage de son joujou. Pas de cellulaire, pas de texto, seulement la moto et la route.
J’ai eu la chance de rouler pas mal cet été. J’ai commencé par de l’enduro avec la classique du printemps de RidAventure, ensuite un voyage en Italie et en Autriche, une journée en piste ainsi que quelques lancements à droite et à gauche, en plus de mes rides du dimanche en enduro ou sur la route. En septembre, je planifie de faire le Rally Crush et une grande randonnée quelque part aux États. Si vous avez dit mordu, vous avez raison mais je ne suis pas seul. Depuis le temps que j’évolue dans le monde motocycliste, j’ai rencontré pas mal de gars et de filles qui sont au moins aussi passionnés que moi, mais sans avoir le goût de partager cela sur une tribune comme le magazine que vous lisez en ce moment. Peut-être en faites-vous partie? En tout cas, que vous rouliez beaucoup ou peu à cause de vos obligations, c’est toujours un plaisir de vous rencontrer sur la route ou dans les événements et de partager les petits bonheurs que l’on vit sur ces belles bébelles à deux roues.
