Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, je suis un gars de moto, pas de motoneige. Même si parfois j’aime rouler dans la neige en moto…
Malheureusement, depuis quelques années, je suis aux prises avec un problème de circulation sanguine qui affecte quelques-uns de mes doigts, les transformant en Mr Freeze lorsque le mercure chute en bas du point de congélation! L’automne dernier, je me tournai donc vers les produits chauffants de Venture Heat, qui se spécialise dans la thérapie par la chaleur…
Bien que la compagnie californienne offre des gants propres à la moto (avec fils), je jetai mon dévolu sur le modèle BX-905 qui se retrouve dans la catégorie des sports d’hiver. Pourquoi ce choix illogique? Bien simple : ayant déjà testé des gants chauffants munis de fils passant à l’intérieur de ma veste et branchés à la batterie de la moto, je décidai que cette fois, je garderais ma liberté de mouvement même si je devais faire quelques concessions.
À première vue, les BX-905 ont vraiment une allure de gants de motoneige (ce qu’ils sont en réalité) avec leur insert de cuir aux extrémités des doigts et à l’intérieur de la paume seulement. Le reste du gant étant recouvert de nylon imperméable, l’étanchéité ne s’en voit que bonifiée. Certains perspicaces diront que je pourrais utiliser des poignées chauffantes au lieu de ces gants. Une poignée chauffante ne réchauffe (et souvent, surchauffe) que l’intérieur de la main.
Les BX-905 sont dotés d’une large bande de chauffage qui garde au chaud les doigts, l’intérieur ET l’extérieur de la main. La première qualité de ces gants demeure leur simplicité d’utilisation. Avant la première utilisation, il suffit de brancher les cellules de batterie au lithium-ion (7 V, 1800 mAh) durant environ cinq heures afin de recharger complètement ces dernières. Une fois cette mission accomplie, il suffit de les insérer dans les pochettes prévues au poignet des gants, de les brancher et de refermer la fermeture éclair. Pour choisir le niveau d’intensité de chaleur, il suffit de presser l’indicateur lumineux sur le dessus de la main. Trois modes sont disponibles, le plus bas de couleur verte, l’intermédiaire jaune et le plus puissant rouge. Chose étonnante, la performance temporelle que j’ai mesurée (chronomètre à l’appui) fut supérieure à celle annoncée par le fabricant.
Avec la puissance la plus élevée, la chaleur peut durer 2 heures et demie, en mode intermédiaire 4 heures et demie et en mode minimal, 7 heures et demie.
J’ai porté ces gants tard en automne à des températures avoisinant le point de congélation et sous la pluie (qui se demandait si elle n’allait pas se changer en neige) et ils furent à la hauteur de mes attentes. Avec mes mains qui ne fonctionnent pas à la même température, je pus calibrer différemment chacun des gants selon mes besoins. Des défauts? Les pouces sont taillés un peu long pour mes doigts et la dextérité ne se compare pas avec des gants d’été lorsque vient le temps de manipuler la visière ou de jouer avec les ouïes de ventilation du casque… Le fait de ne pas savoir combien d’énergie reste emmagasinée dans les piles peut nous amener à la panne sèche un peu loin de la maison… La solution pour remédier à ce problème consiste à se procurer un deuxième ensemble de batteries (environ 60 $). Dans mon cas, les nombreuses heures disponibles en mode intermédiaire m’ont suffit. Vivement le 16 mars!
229,99 $ distribués par Importations Thibault