Il y avait une superbe ambiance au Supermotocross Monster Energy pour la 35ème édition de cet évènement mythique.
Le Californien Matt Goerke récidive comme vainqueur du MX1!
Le vainqueur de la course MX1 du Supermotocross Monster Energy 2011 a récidivé cette année pour remporter brillamment son deuxième titre de grand champion au stade. Derrière le nouveau champion canadien MX1, la bataille était à son maximum parmi les vingt et un pilotes au départ. Pendant les neuf premiers tours de la course qui en comptait douze, les positions se sont échangées régulièrement. Bobby Kiniry (#7 Yamaha) s’installait en deuxième place, suivi par Teddy Maier (#3 Kawasaki) de l’Iowa et Dusty Klatt (# 2 KTM) de Colombie Britannique. Tyler Bowers (#74 Kawasaki) du Kentucky devançait Tyler Medaglia (#11 Honda) d’Ottawa. Sur le dernier saut menant au drapeau à damier, Bowers s’envolait pour dépasser Kiniry et terminer deuxième derrière le californien Goerke. Bobby Kiniry déçu n’en croyait pas ses yeux et devait se contenter de la troisième position ! Maier, Klatt et Tyler Medaglia passait la ligne d’arrivée ensuite dans cet ordre.
MX2 : Cole Thompson crée la surprise, Jeremy Medaglia devant TimTremblay et Kaven Benoît.
En MX2, l’ontarien Cole Thompson (Kawasaki Monster Energy) faisait le holeshot, talonné par un Jeremy Medaglia (KTM Canada) bien décidé à renouveler sa première place de l’an passé. Kaven Benoît (KTM Duroy/Canada) s’élançait en troisième position devant Tim Tremblay (Kawasaki les Chutes), mais Benoît fût retardé et se retrouvait en 9ème place à la fin du premier tour. Malgré tout, le double champion québécois remonta en 4ème position, s’échangeant la 3ème place avec Tim Tremblay. Mais celui-ci résistait et gardait sa place sur le podium. En tête de la course, Cole Thompson, que l’on a pu voir courir chez les Américains en AMA cette année, passait le drapeau à damier en tête, après avoir mené dès le 3ème tour, devant Jeremy Medaglia le vice-champion canadien MX2.
Nouveauté cette année: les dix premiers des finales MX1 et MX2 s’affrontent dans la Superfinale.
Après avoir gagné plus tôt dans la soirée la classe MX1 pour la deuxième année consécutive, le californien Matt Goerke enfonçait le clou en remportant la Superfinale du Supermotocross Monster Energy, présentée par Parts Canada/Thor. Sur une piste technique dessinée par Jean-Sébastien Roy, directeur technique de l’épreuve, la compétition entre les légères 250 cc (MX 2) et les puissantes 450 cc (MX1) devenait très intéressante. Mais au final, ce sont les 450 cc qui ont trouvé le chemin du podium. Comme il l’avait fait dans la course MX1, Matt Goerke a dominé les treize tours, pour finir huit secondes en avant du new-yorkais Bobby Kiniry. La troisième place revenait à Teddy Maier de l’Iowa, pour son premier podium de la soirée. Cole Thompson, le vainqueur de la classe MX2, terminait au pied du podium. Tyler Medaglia d’Ottawa et Dusty Klatt (BC) devançait l’attendu Kaven Benoît septième, dont la seule consolation était de terminer devant son coéquipier Jeremy Medaglia
Freestyle
C’est l’Américain Adam Jones qui s’est adjugé les faveurs du public dans un concours Freestyle très relevé. Il était de retour après sa confrontation de l’année dernière contre le Français Thomas Pages qui s’était imposé en 2011. Mais cette fois était la bonne pour le pilote qui a gagné la médaille d’or aux X-Games 13 graçe à son back-flip « cliffhanger ». Il a été suivi par Nate Adams, un multiple médaillé aux X-Games qui est revenu à la compétition cet été après huit mois d’inactivité. Ici à Montréal, il a prouvé qu’il n’avait rien perdu de son talent. Ben Milot de son côté a encore une fois enflammé le Stade, démontrant qu’il fallait compter sur le jeune trentenaire de Yamachiche qui porte à bout de bras le Freestyle québécois. Il a déjà gagné ici en 2002 et en 2007. Il s’est entraîné tout l’été dans le cadre de ses tournées du Milot-Land-Tour. Il nous a aussi fait découvrir un pilote ontarien Ray Post qui pratique le FMX depuis 1999. Dustin Cantrell, le spécialiste des « Whips », nous a également gratifiés d’un « 360 degrés » mémorable.