Si le rapport du ministère des transports (qui se voulait à tout le moins élogieux quant aux cinémomètres) n’est pas biaisé, c’est la conclusion qu’il faut en tirer. Selon ce rapport les grands excès de vitesses ont été pratiquement rayés du paysage. Conséquence des radars photos ou bien des augmentations substantielles des amendes et des points de démérite reliés aux grand excès de vitesse en vigueur depuis quelques années?
Selon le même rapport l’effet « kangourou » rapporté partout ailleurs dans le monde où le cinémomètre est utilisé ne serait pas significative aux endroits visées par le projet pilote. En d’autres termes les usagers ne seraient pas tentés de reprendre le temps perdu suite à la décélération près de la « zone photogénique ». La réalité serait plutôt que ces zones sont soit situées près de sections d’autoroute à vitesse réduite ou encore près de courbes (comme à St-Romuald en face de Québec) où les usagers n’ont pas l’occasion de ré- accélérer.
Le dernier point et non le moindre : la vitesse moyenne aurait diminué de 12km /h autour des radars photo. N’ayant pas statué si les constats automatiques sont effectifs à partir de 101 km/h ou bien s’il y a une tolérance comme lorsqu’un agent est en charge de contrôler la vitesse, les usagers ne prennent aucune chance et écrasent les freins sans se soucier de ce qui se passe derrière…Que ces argument soient fondés ou non, les radar$ photo sont là pour rester et c’est ce qui compte.