Dans la foulée de la conjoncture mondiale qui a grugé les ventes et les bénéfices de Harley-Davidson, la haute direction a décidé de sabrer les coûts dans toute la mesure du possible. Après le sacrifice de Buell dans le cadre de son programme de réduction des coûts et la compression de la main-d’œuvre à son usine de York, en Pennsylvanie (en plus des concessions consenties par le syndicat local sous la menace d’une réinstallation), la direction s’attaque maintenant à ce qu’elle qualifie « d’écarts de coûts » dans ses deux usines du Wisconsin.
Malgré sa présence de longue date dans cet État américain connu pour ses élevages de vaches laitières, la direction de la firme américaine a menacé de laisser tomber ses installations de Menomonee Falls et de Tomahawk si les coûts de main-d’œuvre n’y étaient pas réduits. Quel accueil croyez-vous que la clientèle réservera à une Harley construite au Mexique?